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La Grande Bellezza Oscar du Meilleur film étranger

La Grande Bellezza Oscar du Meilleur film étranger

La Grande Bellezza Oscar du Meilleur film étranger
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La Grande Bellezza, le film de Paolo Sorrentino dont nous vous parlions ici-même lorsqu’il avait été récompensé comme meilleur film européen, vient de décrocher à Hollywood l’Oscar du Meilleur film étranger, devant La Chasse, Alabama Monroe, l’Image Manquante et Omar.

Après Roberto Benigni (1999) , après Gabriele Salvatores (1992), Giuseppe Tornatore (1990), Federico Fellini (1975) ou Vittorio de Sica (1972), Paolo Sorrentino décroche pour l’Italie la prestigieuse récompense. (Lire aussi : Le cinéma italien aux Oscars).

Injustement reparti les mains vides de Cannes (mais récompensé aux Golden Globes, aux Prix du Cinéma Européen,  et par la British Academy of Film and Television Art) le réalisateur italien Paolo  Sorrentino remporte finalement la statuette américaine. Un beau trophée amplement mérité pour un film qui s’inscrira sur la liste d’or du cinéma italien déjà riche de nombreux et inoubliables chef-d’oeuvre.

Je jury américain a ainsi été séduit par cette  aventure initiatique d’un mondain de soixante-cinq ans, au coeur d’une Rome irréelle. Celle de Jep Gambardella, écrivain velléitaire, auteur d’un unique livre mais s’auto-proclamant le « roi des mondains », qui porte un regard cynique et désabusé sur la superficialité de ce monde des privilégiés oisifs et des « happy few » de la haute société romaine. (lire l’article : La Grande Bellezza).

Remise au réalisateur et à son acteur fétiche Toni Servillo par Ewan McGregor et Violetta Davis, la statuette la statuette a donné l’occasion à  Paolo Sorrentino de remercier la ville de Rome. Une Rome, personnage incontournable du film, photographiée avec une grâce et une sensualité qui ne peuvent qu’émouvoir les amoureux de la « città eterna ».

Un discours de remerciement mentionnant, outre la ville éternelle, les noms des sources d’inspiration du réalisateur : Naples, dont Paolo Sorrentino est originaire, Fellini, auteur de la Dolce Vita, le réalisateur italo-américain Martin Scorcese, mais aussi le footballeur argentin Diego Maradona qui dans les années 1980 joua au SSC Napoli…

 

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