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Les classiques du cinéma italien à la filmothèque du Quartier Latin

Les classiques du cinéma italien à la filmothèque du Quartier Latin
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La Filmothèque du Quartier Latin revisite en ce moment les classiques du cinéma italien avec des films du patrimoine artistique et cinématographique transalpin, œuvres parfois peu connues de réalisateurs phares de la deuxième moitié du 20e siècle.

En mai, la salle d’art et d’essai parisienne bien connue des cinéphiles avait projeté des copies restaurées, haute définition de  « La prise de pouvoir par Louis XIV » et d’ « Allemagne année zéro », tous deux de l’Italien Roberto Rossellini.

En juin et en juillet, la Filmothèque poursuivra sur sa lancée italienne avec, le 10 juin « Chronique d’un homicide » (1972) de Mauro Bolognini, musique signée Ennio Morricone, et le 1er juillet « Maris en liberté » de Luigi Comencini (1957). Une fois de plus, les copies seront en version numérique restaurée.

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Chronique d’un Homicide
Présenté en avant-première en mars 2015 lors de la 33e édition du festival de cinéma d’Alès « Itinérance », « Chronique d’un homicide », film inédit en France, fera l’objet d’une sortie nationale le 10 juin 2015.

Intitulé en version originale Imputazione di omicidio per uno studente le film de Mauro Bolognini se penche sur une Italie politiquement et socialement troublée à l’époque dite des « années de plomb ».

Après des films devenus de grands classiques, comme Les Garçons (La notte brava) en 1959, Le Bel Antonio (Il bell’Antonio) d’après Vitaliano Brancati, en 1960, après avoir associé son nom à celui du réalisateur et écrivain Pier Paolo Pasolini, après une série d’adaptations littéraires ou de films dits « d’époque », Bolognini s’attaque en 1972 à un sujet d’actualité.

Un film politique à l’occasion duquel le réalisateur retrouve son scénariste de Metello (1970), le très politisé Ugo Pirro, auteur des scripts d’Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (d’Elio Petri en 1970) ou de La Classe ouvrière va au paradis (encore d’Elio Petri en 1971), Le Jardin des Finzi Contini (de Vittorio De Sica en 1970) ou de L’Héritage (1976), de Bolognini.

Avec cette Chronique d’un Homicide, Bolognini se penche sur les relations police-justice, dans une tradition du cinéma italien encore représentée par les classiques du genre que sont L’Affaire Mattei, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, ou Confession d’un commissaire de police au procureur de la République.

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L’histoire est celle d’une enquête relative à deux homicides survenus lors d’une manifestation. Au cœur de l’évènement, un jeune étudiant, Fabbio, membre de l’organisation d’extrême-gauche Lotta Continua, et dont le père n’est autre que le juge d’instruction à qui sera confié le dossier. L’enquête juridictionnelle se transformera ainsi rapidement en huis-clos familial et générationnel, soulevant de multiples questions d’ordre politique, philosophique et humain.

Le rôle du fils, Fabio Sola, est interprété par Massimo Ranieri (né à Naples en 1951), connu par ailleurs pour sa carrière de chanteur.

Ciné Sorbonne
9 rue Champollion 75005 Paris
01 43 26 73 57
www.lafilmotheque.fr
cinesorbonne@yahoo.fr

https://www.youtube.com/watch?v=lgC83WX0r_c