Ne manquez pas !
Accueil / Rome / Saint Paul Hors Les Murs

Saint Paul Hors Les Murs

Saint Paul Hors Les Murs
5 (100%) 1 vote[s]

Le visiteur ne peut ignorer que fait également partie intégrante de la colline de l’Aventin, une des quatre basiliques patriarcales du pèlerinage de Rome, qui est propriété extraterritoriale du Vatican, à deux kilomètres au-delà du mur d’enceinte aurélien.

L’emplacement a été occupé initialement par une petite église érigée sur la tombe de l’apôtre Paul, à l’époque de l’empereur Constantin.

L’empereur romain Théodosius (379-395) dernier souverain à avoir régné sur l’ensemble de l’Empire, avant la partition en quatre tétrarchies, fit du christianisme la religion d’Etat, et fit fermer les temples.

On lui doit la transformation de ce petit édifice religieux en une basilique à cinq nefs et transept, commencée à la fin du 4e siècle et terminée sousHonorius.

Son plan et ses proportions sont exactement calqués sur la basilique antique du Forum de Trajan.

Elle resta le plus grand édifice chrétien du monde jusqu’à la reconstruction de Saint-Pierre du Vatican au 16e siècle.
Elle a été victime de nombreux  incendies et tremblements de terre et plusieurs fois restaurée au cours du Moyen Age.

Saint Paul Hors Les Murs 7

 

La mosaïque a été posée au Ve siècle. Les peintures de la nef centrale ont été refaites au 13e siècle par Cavallini.

Elle fut entièrement détruite par un grand incendie en 1823 et totalement reconstruite, en gardant les mêmes proportions et les mêmes formes. Elle est grandiose.

Seule la tour romane a fait place à une tour classique. Un portique a été ajouté à la façade au début du 20e siècle.

Le fronton a été décoré de mosaïques sur fond d’or représentant le Christ entre Saint-Pierre et Saint-Paul.

Les portes de bronze sont du 20e siècle.

La porte sainte (porta santa) n’est ouverte qu’à l’occasion des années saintes. Sa face interne comporte des restes de la porte principale du bâtiment initial, qui avait été réalisée vers 1070 à Constantinople. Les panneaux figurent 54 scènes du Nouveau Testament. Les personnages semblent être en relief par la pose d’un liseré d’argent qui rehausse les contours.

Après l’incendie de 1823, quatre-vingts colonnes de granit ont été érigées dans la nef principale. Les combles ont été remplacés par un plafond en stuc doré.

Les nefs latérales, rabaissées sont plus sombres et font contraste avec la nef centrale très éclairée.

Une frise en mosaïque fait tout le tour. 265 médaillons représentent tous les papes, depuis Saint-Pierre jusqu’à Jean-Paul II. Elle remplace une galerie de portraits peints des papes qui disparut dans le grand incendie de 1823.

L’arc triomphal montre toujours la mosaïque de l’ancienne basilique.

Saint Paul Hors Les Murs 4

 

Elle a pu être sauvée, restaurée et réintégrée à la même place. Elle date du Ve siècle, réalisée sous le pape Léon 1er, aux frais de l’impératrice Galla Placidia, impératrice romaine (390-450). C’est ce qu’indique une inscription au bas de l’arc.

La mosaïque représente l’Apocalypse de Jean. Les vingt-quatre sages au-dessus desquels flotte le symbole des Evangiles s’approchent du Christ en gloire baigné de rayons de soleil.

Aux extrémités de l’arc se tiennent, à droite, Pierre et à gauche Paul.

Le ciborium gothique au-dessus de la tombe de Saint-Paul est de Arnofle di Cambis (1285).

Le cloître
L’un des plus beaux cloîtres du Moyen Age, se trouve au sud du transept, orné de colonnes géminées aux torsades variées, lisses ou cannelées, s’enroulant à la façon des cordes tressées.

Il a été dressé par Nicola et Pietro Vassaleto, grands maîtres cosmates, entre 1205 et 1241. Des mosaïques incrustées d’or et de verre polychromes ornent l’architrave, l’entablement et les colonnes, et viennent enrichir le marbre.

On y expose des fragments de l’ancienne basilique et de sarcophages antiques, montrant des scènes du mythe d’Apollon.